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Jules-Eugène Lenepveu (1819-1898) Portrait d’un homme de profil, dessin signé

Jules-Eugène Lenepveu (1819-1898) Portrait d’un homme de profil, dessin signé

1 180

Dimensions H. 19.5 cm × l. 13 cm
Epoque

Technique

Jules-Eugène Lenepveu (1819-1898) 

Portrait d’un homme de profil

signé en bas à droite

Crayon et rehauts de gouache blanche sur papier

19,5 x 13 cm

Paris (75010), France - 75010
0676497593
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Description

Jules-Eugène Lenepveu (1819-1898) 
Portrait d’un homme de profil
signé en bas à droite
Crayon et rehauts de gouache blanche sur papier
19,5 x 13 cm
Encadré : 29 x 22,7 cm

Jules-Eugène Lenepveu est bien sûr particulièrement connu pour ses grandes toiles, comme celle du plafond de l’Opéra de Paris, mais son travail est ici beaucoup plus délicat et intime. On reconnaît la maîtrise du talent de l’artiste, mais le jeu des textures, avec ses rehauts de blanc qui animent et illuminent le visage du modèle, est aussi très subtil.  
Le sens de la vie et l’impression de lumière sont particulièrement attachants.

Jules-Eugène Lenepveu est né à Angers le 12 décembre 1819, à l’emplacement de la rue qui porte aujourd’hui son nom, dans une famille de petits commerçants. Le peintre manifeste tout au long de sa vie un profond attachement à sa famille à travers sa correspondance et les nombreux portraits de ses proches. 
Il entre à l’école de dessin d’Angers en 1833, où il est l’élève de Jean-Michel Mercier. Il y côtoie le sculpteur Ferdinand Taluet. Il arrive à Paris en 1837 et entre aux Beaux-Arts, où il est officiellement admis dans l’atelier de François-Édouard Picot en 1838. Il expose son œuvre « L’Idylle » au Salon de 1843 et part la même année pour son premier voyage en Italie. Il obtient le second prix de Rome en 1843 pour « Cincinnatus recevant les députés du Sénat », puis le premier prix en 1847 pour « La Mort de Vitellius ».
Pensionnaire de la Villa Médicis à partir de 1848, il est entouré des peintres Alexandre Cabanel, Léon Benouville, Gustave Boulanger, Félix Barrias, Isidore Pils, William Bouguereau, Paul Baudry et surtout de l’architecte Charles Garnier.
Ses compositions historiques et allégoriques l’ont rendu célèbre :
 Choisi par Charles Garnier, avec lequel il entretint toute sa vie une relation artistique et amicale, il fut chargé du plafond de l’Opéra de Paris (1869-1871). Loué en son temps, classé Monument historique en 1923, il est néanmoins camouflé depuis 1964, à la demande du ministre des Affaires culturelles André Malraux, par une œuvre amovible signée Marc Chagall et réalisée par Roland Bierge et ses deux assistants. Le débat soulevé à l’époque n’est pas clos et la réapparition du plafond original, élément majeur de l’œuvre d’art totale qu’est l’Opéra de Paris conçu par Charles Garnier, est d’actualité depuis 2023.
Il a peint le plafond du Grand Théâtre d’Angers (1871).
Il est élu à l’Académie des Beaux-Arts en 1869, puis nommé directeur de la Villa Médicis (Académie de France à Rome) de 1873 à 1878, où l’accompagne sa nièce et élève Joséphine Berthault.
Entre 1883 et 1894, à Paris, il participe à la décoration de l’escalier Daru du palais du Louvre, qui mène à la Victoire de Samothrace.
Entre 1886 et 1890, on lui doit la fresque monumentale représentant la vie de Jeanne d’Arc au Panthéon de Paris.
​​​​​​​He also created numerous church decorations in Angers, Chantilly and Paris (Sainte-Clotilde, Saint-Ambroise, Saint-Louis-en-l’Île, Saint-Sulpice). Some of his works are in the Musée d’Orsay in Paris, the Musée d’Angers and the Villa Medicis in Rome.
He died in Paris on 16 October 1898.
An exhibition was devoted to him in 2023 at the Musée des Beaux Art in Angers.


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