Georges Antoine Rochegrosse (1859-1938) Etudes d’hommes, dessin original vers 1910
450€
Dimensions | H. 23 cm × l. 41.5 cm |
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Georges Antoine Rochegrosse (1859-1938) Etudes d’hommes, dessin original vers 1910
Description
Georges Antoine Rochegrosse (1859-1938)
Etudes d’hommes,
Crayon sur papier
23 x 41,5 cm
Signé en bas à droite
En bon état
Dans un montage moderne 41 x 52,5 cm
Provenance: Succession de l’artiste et par héritage à l’ancien propriétaire
Ce dessin provient de l’atelier de l’artiste, comme d’autres à présenter ici, il s’agissait de dessins préparatoires, destinés par l’artiste à créer des compositions telles que des illustrations ou des peintures. C’est pourquoi ils sont dessinés sur du papier très fin.
Georges-Antoine Rochegrosse est né d’Élise Marie Bourotte (1828-1904) et de Jules Jean Baptiste Rochegrosse décédés en 1874. En 1875, sa mère se remarie avec le poète Théodore de Banville, dont Georges-Antoine devient le fils adoptif. Il fréquente les artistes et auteurs que son beau-père reçoit chez lui: Paul Verlaine, Mallarmé, Arthur Rimbaud, Victor Hugo et Gustave Flaubert. Il débute sa formation de peintre auprès d’Alfred Dehodencq, puis entre à l’Académie Julian à Paris en 1871, dans les ateliers de Jules Joseph Lefebvre et Gustave Boulanger et il termine ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris. Au début de sa carrière, il pratique la peinture d’histoire et l’art symboliste. Peintre reconnu et apprécié de la bonne société, Rochegrosse est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1892. Puis il se tourne vers l’orientalisme en découvrant l’Algérie en 1894, où il rencontre Marie Leblon, qu’il épouse en 1896. Elle est l’amour de sa vie , sa femme, sa muse et son modèle. Il s’installe avec sa femme à El Biar, aux portes d’Alger, en 1900. Il fait le voyage à Paris chaque été où il est membre du jury du Salon des artistes français. En 1910, Rochegrosse a commandé un atelier, Dar es Saouar, où il a reçu ses élèves. La même année, il est promu officier de la Légion d’honneur. Il était admiré par ses contemporains, en particulier son beau-père Théodore de Banville ou Conan Doyle. Il a été profondément touché par la Première Guerre mondiale et la mort de sa femme en 1920 suite à une maladie contractée à l’hôpital d’Alger où elle était infirmière. Inconsolable, il va jusqu’à ajouter le M de Marie à sa signature (GM Rochegrosse). Il a été profondément touché par la Première Guerre mondiale et la mort de sa femme en 1920 suite à une maladie contractée à l’hôpital d’Alger où elle était infirmière. Inconsolable, il va jusqu’à ajouter le M de Marie à sa signature (GM Rochegrosse).