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Joachim von Sandrart (1606-1688) Trois épisodes bibliques, 3 dessins originaux

Joachim von Sandrart (1606-1688) Trois épisodes bibliques, 3 dessins originaux

1 650

Dimensions H. 9.2 cm × l. 7.7 cm
Epoque

Technique

Taille

Joachim von Sandrart (1606-1688)
Trois épisodes bibliques, 3 dessins originaux

Paris (75010), France - 75010
0676497593
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Description

Joachim von Sandrart (1606-1688)
Trois épisodes bibliques, 3 dessins originaux
– L’ascension d’Élie
– Le Jugement de Salomon
– Benjamin recevant des cadeaux
Chacun: 9,2 x 7,7 cm
Plume et encre noire, lavis d’encre noire sur papier
En assez bon état :quelques rousseurs (voir photos)
Montage du 19ème siècle avec le nom de l’artiste et le titre de chaque épisode
Cadres d’époque (très abîmés)
Les trois dessins sont à rapprocher des Histoires de Moïse, dessin maintenant en le musée du Louvre. Ils ont le même cadrage floral et la même technique et sont globalement très proches d’un point de vue stylistique. On peut avancer qu’ils ont été produits en même temps par l’artiste.

Sandrart est né à Francfort-sur-le-Main en 1606, mais sa famille est originaire de Mons / Bergen. Selon son dictionnaire d’art appelé la Teutsche Academie, il a appris à lire et à écrire avec le fils de Theodor de Bry, Johann Theodoor de Brie et son associé Matthäus Merian, mais à 15 ans, il était si désireux d’en savoir plus sur l’art de la gravure, qu’il a marché de Francfort à Prague pour devenir un élève d’Aegidius Sadeler de la famille Sadeler. Sadeler à son tour le pressa de peindre, après quoi il se rendit à Utrecht en 1625 pour devenir un élève de Gerrit van Honthorst, et à travers lui il rencontra Rubens quand il apporta une visite à Honthorst en 1627, pour le recruter pour une collaboration avec une partie de sa Marie cycle de ‘Medici. Honthorst a emmené Sandrart avec lui lors de son voyage à Londres. En 1627, Sandrart a réservé un passage sur un navire de Londres à Venise, où il a été accueilli par Jan Lis et Nicolao Renier. Il partit ensuite pour Bologne, où il rencontra son cousin du côté de son père Michael le Blond, un graveur célèbre. Avec lui, il traverse les montagnes jusqu’à Florence, puis à Rome, où ils rencontrent Pieter van Laer. Sandrart est devenu célèbre en tant que portraitiste. Après quelques années, il entreprit une tournée en Italie, se rendant à Naples, où il fit des études sur le Vésuve, considéré comme l’entrée des champs élyséens décrits par Virgile. De là, il s’est rendu à Malte et au-delà, à la recherche de sites littéraires à voir et à peindre, et où qu’il aille, il a payé son chemin en vendant des portraits. Ce n’est que lorsqu’il a fini de voyager qu’il est finalement retourné à Francfort, où il a épousé Johanna de Milkau. Craignant les troubles politiques et la peste, il s’installe à Amsterdam avec sa femme en 1637. À Amsterdam, il travaille comme peintre d’œuvres de genre et de portraits. Il a gagné une très bonne audience en tant que peintre, remportant une commission lucrative pour une grande pièce commémorative de la visite d’État de Marie de Médicis en 1638, qui est suspendue au Rijksmuseum. Cette pièce a cimenté sa réputation de peintre de premier plan et, en 1645, Sandrart a décidé d’encaisser et de rentrer chez lui lorsqu’il a reçu un héritage à Stockau, en dehors d’Ingolstadt. Bien qu’il ait reconstruit l’ancienne propriété familiale, elle a été brûlée par les Français. Il l’a vendu et a déménagé à Augsbourg, où il a peint pour la famille de Maximilien I, l’électeur de Bavière. À la mort de sa femme en 1672, Sandrart s’installe à Nuremberg, où il épouse Hester Barbara Bloemaart, la fille d’un magistrat de la ville. C’est là qu’il a commencé à écrire. Il est bien connu comme auteur de livres sur l’art, certains en latin, et surtout pour son ouvrage historique, la Teutsche Academie, publié entre 1675 et 1680.

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